La plateforme d’accueil et broyage des végétaux de Fabras située juste à côté de la caserne de pompiers, quartier de l’Echelette est ouverte tous les mercredis et samedis après midi de 14 h à 16 h 30. Elle accueille tous vos végétaux (tontes de pelouse, tailles de haies, branchages, feuilles…) pour y être broyés.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, repartir avec vos broyats pour pratiquer le paillage de vos espaces verts et massifs de fleurs, ou pour pratiquer le compostage. Vous pouvez également apporter tous vos déblais, gravats et inertes (carrelage, céramique, tuiles, briques, pierres, béton….).
L’accès est gratuit pour les particuliers du secteur (communes de Fabras, Jaujac, La Souche, St Cirgues de Prades, Prades, Pont de Labeaume, Meyras, Thueyts….etc). Les professionnels ne sont pas admis et doivent aller à Lavilledieu.
Le service n’est pas assuré en cas d’intempéries (pluie, neige…).
Depuis le 1er janvier 2020, deux autres plateformes accueil végétaux et déblais ont été ouvertes : à Prades et à Thueyts:
Horaires
Plateforme de Fabras :
Mercredi et samedi, de 14h à 16h30
Plateforme de Thueyts
Lundi et jeudi, de 14h à 16h30
Samedi, de 9h30 à 12h
Plateforme de Prades
Mardi et vendredi, de 9h30 à 12h00
Afin de faciliter l’écoulement des eaux par fortes pluie, il est nécessaire de nettoyer les rivières et petits ruisseaux dont les riverains sont propriétaires jusqu’au milieu du cours d’eau.
Cet entretien consiste, sans jamais supprimer complètement la végétation, à enlever la part de celle-ci qui constitue, ou peut constituer, un obstacle à l’écoulement des crues. Pour cela, on peut procéder au recépage ou à l’élagage de certains arbres (enlèvement des arbres penchés dangereux par exemple), mais aussi éliminer les embâcles et les dépôts de matériaux alluvionnaires dangereux.
En l’absence d’entretien régulier des berges d’un cours d’eau réalisé par les propriétaires riverains, si ce défaut d’entretien a potentiellement pour conséquence d’aggraver localement les effets d’une crue, les collectivités territoriales peuvent, après une mise en demeure restée sans effet, se substituer aux propriétaires riverains défaillants (article L215-16 du code de l’environnement). Le coût des travaux correspondants est alors à la charge des propriétaires.
L’ambroisie à feuille d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) fait partie de ce que l’on appelle couramment « les mauvaises herbes ».
Elle est de la même famille que le tournesol (Asteracées ou Composées). Sa morphologie se transforme au cours de son développement pour donner, au moment de la floraison, un buisson qui peut atteindre plus d’un mètre de haut.
Les graines d’ambroisie ne sont pas pourvues des dispositifs habituels permettant leur transport par le vent et leurs épines ne leurs servent pas à s’accrocher au pelage des animaux. Par contre, elles peuvent être entraînées par l’eau et elles collent parfaitement à la terre transportée par les semelles des souliers, les pneus des camions et tracteurs, et tous les engins qui travaillent le sol.
L’ambroisie a un impact considérable sur la santé de la population. Son pollen provoque des allergies chez un nombre croissant de personnes : rhinites, pharyngites, troubles oculaires, urticaires.
La région Auvergne-Rhône-Alpes est la région la plus concernée de France par la présence d’ambroisies. Trois espèces sont classées dangereuses pour la santé humaine au titre du code de la santé publique : l’ambroisie à feuille d’armoise, l’ambroisie trifide, l’ambroisie à épis lisse.
Au-delà de l’enjeu sanitaire lié à leur caractère allergisant, elles sont également une menace pour la biodiversité et engendrent d’importants problèmes pour la production agricole.
Une obligation de prévention et de destruction, pour tous est en vigueur, que ce soit de la part des opérateurs publics, comme des propriétaires particuliers.
La lutte préventive et curative : l’affaire de tous
Une réglementation nationale a été mise en place en 2017 pour lutter contre les espèces nuisibles à la santé humaine telles que l’Ambroisie à feuilles d’armoise, l’Ambroisie trifide et l’Ambroisie à épis lisses. Au sein de chaque département, le préfet arrête les mesures préventives et curatives à mettre en œuvre et organise la coordination et la mobilisation de tous les acteurs.
Chacun doit être acteur de la lutte contre l’ambroisie : propriétaires, locataires, gestionnaires, occupants de parcelles publiques et privées. Une fois qu’un pied d’ambroisie est observé, il convient de rapidement l’éliminer avant pollinisation car il est difficile de l’éradiquer lorsqu’il est installé. Un pied d’ambroisie est capable de produire des milliers de graines qui résistent des dizaines d’années dans le sol.
La lutte est organisée autour d’un réseau de référents communaux et intercommunaux, piliers de la lutte, notamment en informant la population, en prévenant l’implantation de la plante et en gérant et/ou en s’assurant de la bonne gestion des plants d’ambroisie signalés sur leur territoire.
Comment reconnaître l’ambroisie ?
Aux différents stades de son développement, l’ambroisie peut être confondue avec d’autres plantes (notamment avec l’armoise commune et l’armoise annuelle). Aussi, pour l’éliminer efficacement, il est nécessaire de bien la reconnaître : Voir la plaquette descriptive (format pdf – 5 Mo – 09/09/2019)
Signaler l’ambroisie : un geste citoyen
Conformément à l’instruction interministérielle du 20 août 2018, un plan d’actions local de prévention et de lutte contre l’ambroisie a été élaboré dans le département de la l’Ardèche, en concertation avec l’ensemble des partenaires impliqués : les services de l’État, les opérateurs de linéaires, les associations de lutte, etc.
Un arrêté préfectoral, pris le 12 juillet 2019, précise les obligations de prévention et de destruction des trois espèces d’ambroisies dangereuses (l’ambroisie à feuille d’armoise, l’ambroisie à épis lisses et l’ambroisie trifide) et détaille les modalités générales de luttes préventive et curative, de manière coordonnée (sous l’égide du préfet de département et de l’ARS pour la coordination de l’élaboration du plan local d’actions et de l’arrêté préfectoral).
L’arrêté détaille le plan de lutte établi pour le département de l’Ardèche et notamment le rôle de chacun : de la population, des collectivités territoriales, des gestionnaires d’espaces publics et privés, de bords de cours d’eau, de grands linéaires et de réseaux de transport et de distribution, des maîtres d’ouvrages de chantier publics et privés de travaux et de la profession agricole.
Retrouvez ci-dessous :
l’arrêté préfectoral ;
le plan d’action départemental.
Ce document (d’information sur les risques majeurs) recense les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde répondant aux risques identifiés sur la commune de Prades.
Mention légales - © Commune de Prades, Ardèche - Une refonte web de Laurent-Chabaud.com